You’re... No, it’s impossible!

C’était le soir, il devait être dix-sept heures. Lexie avait finis l’école, nous étions rentrés ensembles, et comme tous les jours, on s’était installées à la table de la cuisine pour le goûter. Elle m’avait racontée sa journée, ses cours. On voyait qu’elle adorait ça, aller à l’école. Et sa matière préférée, c’était les sciences. Une vraie scientifique dans l’âme ! Aujourd’hui ils avaient étudiés les animaux, et comme à chaque fois qu’elle le pouvait, elle me glissait l’idée d’adopter un petit chaton. Elle le faisait tellement souvent que j’allais vraiment finir par céder et lui en acheter un ! Et comme d’habitude, ma petite princesse insista sur le fait qu’elle s’en occuperait très bien, qu’elle prendrait soin de lui, lui donnerait à manger et à boire. Une chose qu’elle adorait encore plus que la science, c’était bien les animaux. Et aujourd’hui j’avais envie de lui faire plaisir alors je lui répondis que j’y réfléchirais. Après tout, pourquoi pas ? Un petit chat dans la maison ne ferait de mal à personne, et elle en serait tellement heureuse.

Une fois le goûter finit, Lexie partit chercher ses affaires d’école pour faire ses devoirs. Elle était beaucoup plus studieuse que moi de ce côté-là, et je me demandais bien de qui elle tenait ça. Après tout, aucun de ses parents n’était vraiment studieux. Ce n’était pas parce que j’étais devenue professeur que j’avais toujours eus d’excellentes notes à l’école. En même temps ma dyslexie n’aidait pas vraiment, mais Lexie avait la chance de ne pas en être tellement atteinte. Elle avait quelques difficultés, mais loin de là celles des demi-dieux comme les autres. Peut être était-ce dû au fait qu’elle n’était pas une descendante directe des dieux, elle n’était que l’enfant de leurs enfants. Pendant ce temps, je décidais de faire un peu de ménage, je voyais de loin les traces de doigts sur la table en verre du salon ! Chiffon et produit à vitres en main, je m’empressais d’enlever tout ça. J’étais devenue une vraie dingue du ménage, et c’était moi qui entretenais toute la maison. A croire que quand on vieillit, on change beaucoup. Mais en même temps, il fallait bien que quelqu’un s’occupe de tout ça, et vu le temps que passait Callen à la maison, ce n’était certainement pas lui qui allait s’en charger.

Je venais à peine de finir de nettoyer quand la sonnette de la porte d’entrée retentit. Tiens qui ça pouvait bien être ? Je regardais l’heure. Peut être Thonny ? Il n’était pas rare qu’elle passe à l’improviste. Ou alors un voisin qui avait besoin de quelque chose? Le seul moyen de savoir était d’ouvrir la porte. Je passais dans la cuisine déposée les produits d’entretien sur la table, en profitais pour embrasser Lexie sur le sommet du crâne et me dirigeais dans l’entrée. Une fois devant la porte, je déverrouillais la serrure et l’ouvris. Je ne regardais pas tout de suite le visage de la personne qui se trouvait devant moi, et mis un moment avant de réaliser qui c’était. J’en restais figée pendant plusieurs secondes. Damien. Non, c’était impossible. « Par les dieux! » J’en avais la tête qui me tournais et dus me tenir au chambranle de la porte pour ne pas tomber. « Mais comment… » Je ne trouvais même plus mes mots. Les larmes m’étaient montées aux yeux d’un coup et menaçaient de franchir la barrière de mes yeux. Mon cerveau tournait à cent à l’heure. Comment était-ce possible ? Il était... mort. Sous les yeux de Thonny. Il ne pouvait pas être là.